On pense souvent que le dessin est un don qui touche un ensemble d’individus chanceux. Cependant, bien avant l’écriture, l’homme dessinait.
Le dessin est un moyen d’expression personnel, universel et spontané.
Le dessin
Qu’est-ce que c’est?
Le dessin est une technique de représentation visuelle sur un support plat. Il représente les objets par leurs contours et leurs détails. C’est l’écriture d’un artiste.

Dans l’étude du dessin il y a deux éléments, le travail matériel, l’exercice de l’œil et de la main, puis, le travail intellectuel, c’est-à-dire de graver dans la mémoire ce que l’on a observé, de telle sorte que l’esprit puisse comparer et tirer des déductions de la comparaison.
Le croquis
Un dessin commence par un croquis qui perçoit l’essentiel en saisissant un mouvement, une attitude. Il débute par l’analyse et la séparation des différentes parties de l’image qui sont ensuite remplacées par des formes géométriques.
Le réalisme est donné à la fin, par les muscles, la chair et la profondeur, le volume, la lumière, l’ombre et la texture.

Une vidéo de Léo Dessin-création nous montre les étapes essentielles du dessin https://www.youtube.com/watch?v=6Cr2pRPZJ-o
L’intention
“Dessin” a un homonyme “dessein” qui évoque l’intention du dessinateur, elle se passe dans le cerveau responsable de toutes les actions matérialisées par la main.

Le cerveau
Son rapport avec le dessin?
Le cerveau est composé de l’hémisphère gauche qui permet de mettre en place la composition de l’image et la proportion des éléments et de l’hémisphère droit qui permet de percevoir les formes dans l’espace et les couleurs.
Dessiner de la main gauche stimule le cerveau droit et inversement. Pendant que le cerveau droit travaille, le gauche diminue son activité: le temps à dessiner passe beaucoup plus vite.


Dessiner grâce au cerveau droit est une méthode mise au point par Betty Edwards dans son livre écrit en 1979.
https://braintest.sommer-sommer.com/fr/ permet de tester son hémisphère droit du cerveau.
Conséquences du dessin sur le cerveau
Tel un muscle, le dessin comme le cerveau sont stimulés. La mémoire, l’imagination, les capacités motrices sont sollicités.
Le dessin est décrit comme un acte apaisant sur le cerveau et permet d’extérioriser ses émotions, il donne une forme, il capte une idée et il exprime un état d’âme.

Dessiner ne sera plus pour Antonin Artaud, interné en psychiatrie, une affaire de style mais un combat: ses “dessins de guerre” sont ceux d’une guerre intérieure, intime, une guerre de reconquête et de réintégration d’un moi désagrégé.